La pointe du Raz

12 mai Yuna se lève tard et elle a bien raison. Mon horloge biologique ne me le permet pas, ce qui ne me permet pas de bien récupérer. J'écris en l'attendant dans la salle commune. Ça va et vient toute la matinée. On se prend à la figure toute cette vie. Ils sont organisés et tout le monde y met du sien avec le sourire. Mon hôte arrive pour le déjeuner. Nous mangeons ensemble et je pars peu de temps après. A bientôt Yuna, merci pour ce couch et toutes ces rencontres. Je te souhaite de faire et réussir ton spectacle à Fès. C'était une erreur de partir. Je suis fatigué et le chemin en dénivelé permanent. Le temps n'est pas non plus conciliant. Régulièrement des Petites ondées me fatigue car ma veste, que je ne peux pas retirer vu le rythme des chutes d'eau, me tient chaud. J'aurai mieux fait de rester à la collo et de proposer un coup de main, à priori il y avait des choses à faire. J'ai hésité, n'ai pas voulu m'imposer, ce n'était sûrement pas la bonne solution. Je m'arrête très tôt sentant, pour il me semble la première fois, une baisse de moral. C'est vite contrebalancé par un bon feu et un repas chaud... Mais ça ne sera pas ma meilleure journée. 13 mai Direction la mythique pointe du Raz aujourd'hui. Je fais un détour dans les terres pour faire le plein. Je croise une dame dans la boulangerie-supérette avec qui j'échange quelques mots. Je prend un verre dans le bar à proximité et je vois cette même personne, toujours aussi souriante, entrer, acheter ses cigarettes et m'offrir mon verre. C'est toujours aussi agréable... La pointe finit par se montrer devant une eau bouillonnante. Les courants se rencontrent ici créant des conditions terribles. Il faut être vigilant en naviguant, bien des catastrophes sont arrivés devant ces falaises. Je dois malheureusement prendre des mesures pour être à l'heure à Audierne, où m'attend Yann pour un Couchsurf, je lève donc le pouce et une pancarte... Pendant cinq secondes et la première voiture s'arrête. Audierne sous le soleil est très mignonne même si mon arrivé rime rapidement avec une grosse couverture nuageuse. Yann n'en est pas moins ponctuel. Le temps de prendre une douche et nous partons dans les terres pour un barbecue avec trois de ses collègues et amis. Cela fait longtemps que j'ai envi de faire des grillades mais c'est un peu risqué. Si je ne peux pas faire de feu, je devrais jeter la viande. Quelques bières, du vin, de la viande cramé et des convives agréable. Que demander de plus? On a tous en commun l'amour de la mer, entre voile et surf. L'ambiance est bonne et la pluie ne viendra même pas gâcher la fête, laissant la Grande Ours et Cassiopé nous montrer leurs lanternes.

Comments

[celine]

ah sorry je croyais que tu étais arrivé à quiberon

[Mathieu]

Quiberon? Non je suis en forêt! :)

[celine]

coucou mon ti Mathieu! alors tu as retrouvé ta petite ville de Quiberon c'est cooll!!! tes parents viennent te voir? toujours aussi fan de ton blog c'est vraiment cool!! j'ai passé l'adresse a Anne-so elle était barré dedans aussi!!! des boujoux