Concarneau

17 mai Ce matin je réfléchi à la fabrication et au moulage industriel des petits beurres au chocolat. Quand ma technique est au point, je me lève. L'objectif de la journée est Concarneau et pour de bon cette fois. À Benodet les vedettes des Glenan sont au port. Me revient le souvenir d'un ami qui était passé sous le "Capitaine Nemo". L'équipage n'était pas content... Le temps est magnifique et les îles se montrent fièrement. Il fait sûrement encore plus beau sur ces petits morceaux de terre. J'ai passé des semaines entières sous le soleil alors qu'une barre nuageuse ceinturait la côte. Supériorité insulaire, bonheur d'être isolé. Vient ensuite Beig Meil, où j'ai aussi été plongée à l'époque ou le CIP avait un pied à terre. Revoir la maison, la cale... Je n'ai jamais autant équipé de plongeurs qu'ici. Encore un lieu avec quelques souvenirs qui remontent. Les dernières bornes sont ardus, comme j'en ai l'habitude, j'ai sous estimé l'étape, notamment à cause des embouchures. Quand le chemin rentre dans les terres, il fait beaucoup plus de zigzag et est toujours beaucoup plus long. Je finis tard à l'auberge de jeunesse où je suis très bien reçu. Elle a ce côté familial qui m'est tout de suite à l'aise. L'aubergiste me fait attendre car elle est occupée avec les travaux de la toiture. Elle s'occupe de moi et remarque que la date d'expiration de ma carte est fausse. Elle prend les choses en main pour la refaire après m'avoir montré ma chambre. Ce n'est pas du trois étoiles. On vous fait attendre les chambres comporte, l'essentielle les sanitaires ne sont même pas au même étage. Mais c'est tant mieux car au bout du compte, j'aurai moins de luxe dans un hôtel étoilé. La chaleur humaine suffit. Concarneau... Cette ville est, elle aussi, empli de souvenir. Point de départ et de retour de mon école de plongée, elle ne peut être pour moi que chargé. Le meilleur kwinaman que j'ai dégusté est ici, et il ne pourra en avoir de meilleur, mille et une bagues, la ville close avec un ami, le port duquel, lors d'une tempête nous avons du être évacué en pleine nuit... Et voilà qu'en sortant, un arc ciel vient colorer la forêt de mat. La ville est belle, vidée de ses touristes, résumée à son port, sa ville close et la poésie qu'elle peu dégager. Je croise Steph, monitrice de plongée, avec son club, qui part le lendemain pour les Glenan. Ça me permet de prendre quelques nouvelles... Kenavo!!! 18 mai Mon planning est fait Lorient mardi ou mercredi, Quiberon vendredi. La dernière ligne droite. Au petit déjeuner je discute avec des voileux en partance pour les îles. Pendant notre conversation il me semble voir le Bakounine. quand le Men Du apparaît derrière, je n'ai plus aucun doute. Ce sont les deux bateaux du CIP. Je fais une grosse course et part faire le tour du port. J'ai énormément de mal à avancer. Le contrecoup de la dure journée de la veille probablement. Il va falloir forcir demain. Je vide un peu d'eau pour me délester car mon sac est vraiment trop lourd. Ça me fait du bien mais cela reste difficile. Au loin je vois la flotte des voiliers de l'école de voile des Glenan part pour les îles. Il y a dedans une bonne partie des marins présent à l'auberge ce matin. La fatigue me prend toujours et je décide de me faire une petite sieste, au soleil, sur la plage. Cela aurai été parfait avec un peu moins de mouche. Je m'arrête tôt, sur une aire de piquenique. Le coucher de soleil est magnifique. Pendant que je lis un accordéon me fait me rhabiller en trombe. Le temps que je sorte la tête et l'instrument est déjà rangé dans le coffre de la voiture... Dommage...