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Carnet de route d'un canard
3 décembre 2013

La montagne prend.

25 juillet \tCe matin, nous descendons entre les lacs. Prêt du dernier nous nous arrêtons prendre un petit déjeuner dans un café étable. Didier est au ange. Des chevaux, des ânes, du cafés et des gens accueillants. tout ce qu'il faut pour bien commencer la journée. \tUne fois la descente faite nous remontons après Gabas dans une forêt pleine de vie. La pente est raide et difficile, mais la récompense est au déjeuner. Un magnifique torrent nous accueil pour le repas. C'est un endroit fait pour le cannionning. Les toboggans sont puissants et lisse. J'écris pendant que Pouki et son maître font la sieste. L'ascension continue jusqu'à notre sortie du bois. La vue splendide sur la forêt me fait tomber sous le charme. \tNos réserves d'eau étant bonne nous nous stoppons un peu avant l'arrêt prévu. Le petit chien me fera l'honneur de s'asseoir sur mes jambes, le soir venu. 26 juillet \tPeu après notre départ nous nous stoppons près d'un filet d'eau pout faire le plein et boire un thé. Pouki a filé devant. Nous entendons ses aboiements au loin. Il a du pister une proie en bas. Didier le siffle mais rien. Pendant que je prépare le thé une pierre grosse comme le point tombe prêt de moi. Encore des aboiements. Je m'avance pour voir le vallon en contre bas. Les cris viennent du dessus. Je me retourne. Les cris viennent du dessus. Il est en haut, glisse sur l'herbe grasse. "Oh non!" Dis-je. Pendant la chute de vingt mètres Didier eu le temps de crier "Oh non! Mon chien! avant que le petit Jack Russel frappe le sol à quelques pas de nous. \tDidier le pose délicatement prêt de nous, sa hanche droite est verdi par l'herbe, sa gueule rouge de sang. Il respire encore. Le maitre devra achever la souffrances de son compagnon de ses mains. J'ai le coeur au bord des levres, ne peu plus parler, tétanisé. \tMon ami emmène le corps de l'animal et me propose de lui faire une dernière caresse. Je lui frotte la tête dans un "adieu petite bête" chevrotant. Il reposera sous un Kern. \t Le sort aura voulu que nous parlions de sa fin de vie la veille. Comme l'a dit ce randonneur, cette petite boule de poil a eu une vie de rêve. Il n'y a rien à regretter. Didier enchaine sur la suite, avide de chemin. Un randonneur ne s'arrête pas sur une difficulté. Si il ne peut pas la laisser sur place il l'emmène avec lui. C'est une des raisons pour laquel on continu. \tNous repartons silencieusement, les mots ne viennent pas et les, "Et si..." nous tournent dans la tête. La montée se fait lentement jusqu'aux premiers névés. Les balises et le chemin sont sous la neige. Nous devons contourner pour continuer l'ascension ce qui n'est pas simple. Le sentier continu au bord d'un torrent sous un toit de neige. Enjamber les affluents n'est pas toujours possible et nous déchaussons régulièrement. Un des torrents est passable en sautant. Je jette mon sac, il roule... dans le torrent. Je me précipite en contrebas, trempe mes chaussures et le bloque. Heureusement que tout est sous sac plastique ou résistant à l'eau. Je ne subit aucun dégât. (\\_/°< : écoute Didier la prochaine fois... Je suis trempé!!!!). Les derniers virages sont difficiles. On s'accroche jusqu'au pied du col... Et ça ne passe pas. La fin de l'ascension est complètement enneigé. Sans crampon et piolet nous devons abandonner. \tFaire demi-tour. La descente sera longue et éprouvante... C'était ardu à monter, c'est très dangereux à descendre. Je me cogne le genoux en glissant sur des cailloux. Je souffre un peu mais c'est sans gravité. La fatigue m'enserre, mes pensées sont ailleurs, "Et si...". \tLa neige fait place à de la verdure qui abrite deux hommes en train de déjeuner. Ils travaillent au maintient du sentier et l'un deux peut nous déposer à Gourette, notre fin d'étape initiale. Un peu de lumière sur cette sombre journée. Nous avions besoin d'un tour de magie. Notre sauveur nous emmène en 4X4 à travers les chemins. Comme tout va vite avec un moteur. \tDidier m'offre le restaurant et nous dormons dans un refuge. Cela fait du bien d'arrêter cette journée. \tDerrière mes paupières closes, un chien, une chute, un cri. La montagne donne beaucoup et prend violemment.

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Commentaires
C
bonjour à toi je suis triste d'apprendre ce qui s'est passé pour le chien.<br /> <br /> bonne route<br /> <br /> curtis
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